Les souffrances qui nous touchent simplement par l’ame, m’affligent beaucoup moins qu’elles ne font la pluspart des autres hommes : partie par jugement (car le nombre estime plusieurs choses horribles, ou evitables au pris de la vie, qui me sont à peu pres indifferentes) ; partie par une complexion stupide et insensible que j’ay aux accidents qui ne donnent à moy de droit fil, laquelle complexion j’estime l’une des meilleures pieces de ma naturelle condition. Car en matiere de guerres intestines, vostre valet peut estre du party que vous craignez. Possible que ceste opinion du vulgaire en l’endroit des Lievres n’estoit point anciennement au temps d’Aristote : car il est à presupposer qu’il en eust fait mention, si elle y eust esté. Ces agens, parmi lesquels l’alun est le plus fréquemment et aussi le plus anciennement employé, ne manifestent pas toujours leur présence de la même manière. Et à quoy servent ces gros bastions, dequoy les nostres viennent d’armer leurs flancs, qu’à lurrer nostre appetit et nous attirer à elles en nous esloignant ? Il faut croire que le cœur leur fremit d’effroy, que le son de nos mots blesse la pureté de leurs oreilles, qu’elles nous en haissent et s’accordent à nostre importunité d’une force forcée. This article w as written wi th the help of GSA Content G enerator Demoversion
Encore moins peut-on d’un coup de baguette édifier de grandes usines, les équiper de machines encore inexistantes pour la plupart ; enfin éduquer les milliers et les milliers d’ouvriers spécialistes nécessaires à une énorme production d’armement et de munitions. Ces sortes de privilèges sont de la même nature que ceux qu’on accorde à ceux qui font des découvertes utiles, qui inventent des machines ou publient des ouvrages d’art, de science et de littérature. Une fois la science entrée dans la synthèse du tir, elle ne laissa pas de s’occuper de la température qui agit elle-même, en augmentation ou en diminution, sur la précision de l’arme de jet, comme on disait jadis. Les préparations d’offensive, les chances favorables ou contraires aux excursions des aviateurs, le perfectionnement de plus en plus désirable des tirs à très grandes distances, l’apparition des gaz toxiques dans la bataille, montrèrent la nécessité de connaître, au mieux possible pour toutes les régions du front, les présomptions de la science météorologique. Elles défendaient l’immense place de guerre, dans l’espèce le terrain dont chacune avait la garde. Avec la collaboration de la haute science, – ce nouvel agent de la guerre, qui chaque jour étendait son influence, – on rechercha tous les défauts d’un tir cependant remarquablement ajusté, selon les lois de la balistique courante
L’époque d’une attaque générale, on le sait, est fixée assez longtemps d’avance par les considérations stratégiques, liées souvent elles-mêmes à des combinaisons politiques. Le dessus du dos est cendré. Malheur à qui serait contraint de tourner le dos ! Malheur à qui se laisserait entamer ! Faire desplaisir à celuy qui ne l’a pas deserui, Offerre iniuriam immerenti. S’il faut estudier, estudions un estude sortable à nostre condition, afin que nous puissions respondre comme celuy à qui, quand on demanda à quoy faire ces estudes en sa decrepitude : A m’en partir meilleur et plus à mon aise, respondit-il. Mais je m’en vois un peu bien à gauche de mon theme. A ce propos, on eut un jour la preuve évidente que le service météorologique des Allemands était bien inférieur au nôtre : au moment de leur grande attaque du 15 juillet 1918, éclata un orage épouvantable qui, prévu par nous, fut ignoré de leur côté à ce point qu’ils permirent la sortie de leurs avions, dont deux s’abattirent dans nos lignes de la région de la Meuse. Mettre la main sur le bien d’autrui, et cela sans injustice, quelle attrayante perspective ! Malgré leurs sous-marins, ils ne recevaient rien de l’Atlantique, encore moins des côtes de Bretagne
Il est plus à croire, Propius est fidem. Les carrossiers du Cotentin, du Calvados, de Saint-Gervais, n’étaient plus de vente à cause de leur tête busquée, de leur chanfrein étroit, de leur encolure rouée et de leur croupe oblique, et on se demande même comment on avait pu s’enticher de cette conformation si défectueuse au point Équipements d’usinage de précision vue des qualités réelles que l’on doit désirer dans le cheval. Voila l’interpretation que Cleanthes y donna : témoignant par là que celles qui n’ont point de voix, ne laissent pas d’avoir pratique et communication mutuelle ; de laquelle c’est nostre deffaut que nous ne soyons participans ; et nous meslons à cette cause sottement d’en opiner. Les éleveurs ont ainsi transformé un cheval dont les connaisseurs ne voulaient plus en un beau type des plus estimés qui joint aux précieuses qualités de fond de la race normande l’ampleur des voies respiratoires, la bonne direction de la croupe, aussi avantageuse au point de vue de la résistance et de la force qu’à celui de la vitesse. Bien au contraire ; c’est parce que le consommateur paye l’Intérêt de ce capital, sous forme de rigole, qu’il ne paye pas l’épuisement, beaucoup plus dispendieux, à force de bras. This has been gener ated by GSA Content Gen erator DEMO